Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Créations originales et Traductions de Paul Bétous
inedit
1 novembre 2014

Présentation du roman jeunesse Imaginarius

Imaginarius

Résumé :

 

 Maxi, 13 ans, est un génie des jeux vidéo. Alors qu'il s'apprêtait à affronter, comme personne avant lui, l'ultime méchant du jeu Imaginarius, un miroir géant apparut devant lui pour le happer. En voulant lui venir en aide, Lara, 14 ans, qui passait là par hasard, se fit avaler, elle aussi, par le miroir. Tous deux se retrouvèrent sur la planète Karim, qui avait servit de modèle pour créer le monde d'Imaginarius. Ce jeu avait été inventé, par la résistance locale, dans l'espoir de trouver le héros qui les débarrasserait du Dr Malphis, surnommé Maléficus, un savant fou ayant trouvé le moyen d'absorber l'énergie vitale des humains pour se rendre invulnérable. Dix ans auparavant, il avait conclu un pacte avec les gouvernants locaux pour recevoir un quart des jeunes de dix-huit ans en échange de la « paix ». La résistance, menée par Kendra, l'ex-femme de Maléficus, ayant effectué des calculs pour ne transporter que le seul terrien parvenant à atteindre le dernier niveau du jeu, la présence de Lara fit atterrir nos héros au beau milieu de l'inhospitalière vallée d'Evilnor, bien loin de l'endroit prévu. Par chance pour eux, et pour la suite de l'aventure, Gobb, un nain bougon mais brave, les sauva de l'attaque d'un Buzzeur Royal, sorte d'abeille géante carnivore. Une décennie après avoir refusé de participer à la guerre contre Maléficus, où tous ses amis périrent malgré la trahison du nain Badul, Gobb se retrouva mêlé à cette lutte quand les sbires du Dr Malphis l'obligèrent à détruire sa maison pour protéger Maxi. Son aide se révélerait décisive pour la victoire finale.

 

Retrouvez le résumé complet, la traduction de dix chapitres du livre et plus encore dans le Dossier complet d'Imaginarius

Plus de Traductions

Publicité
Publicité
4 août 2014

Présentation du roman Irreversible de Mercedes Estramil (Uruguay)

irreversible-140x220Mercedes Estramil est née à Montevideo, Uruguay, en 1965. Elle fut collaboratrice du supplément culturel hebdomadaire « La Semana », publié par le journal El Día, et depuis 1993 du « País Cultural ». Son livre de poésie Ángel sólido (inédit) reçut le Prix Municipal de Montevideo en 1994. Sa nouvelle « Rojo » obtint en 1996 le Prix du Roman attribué par les Éditions Banda Oriental, qui l'éditeront, et la fondation Lolita Rubial.

Elle participe, en 2014, au Salon du Livre International de La Paz, Bolivie, pour représenter son pays, invité d'honneur de cette édition. La maison d'éditions Hum a publié ses romans Hispana Help, Irreversible et Rojo, qui ne sont pas traduits en Français.

Résumé chronologique sous forme de sous-titres des chapitres :

  1. Infidèle plein de culpabilité, Arturo Butor part en voyage d'affaires pour un village de province. Dans la voiture, il emporte d'étranges vidéos pour les vendre. Dans la tête, sa maîtresse. Il y a sur la route des sangliers fantomatiques et de vrais policiers.

  2. Installé à l'Hôtel Esmeralda, Butor se met à vendre les vidéos de Perhaps S.A. Catégories: “Fausse Joie”, “Soumission”, “Douleur” et “Raretés”. Il prend contact avec le malheureux Sirio, rend visite au vieux Simbad, et constate que les routes sont dangereuses.

  3. Accident conjugal à l'Esmeralda. La voiture tombe en panne et Butor se perd sur la route. Les souvenirs d'Elle se font plus présents.

  4. La nuit tombe sur l'Elarén, un bordel en extinction. Dans le portable, un message désespéré d'un client, Genovese. Butor retardé dans un commissariat, embourbé dans ses pensées, et déplacé d'hôtel: l'Enter, siège d'une convention de Témoins de Jéhovah.

  5. Butor viole la scène du crime de Genovese à la recherche d'une vidéo où est apparu “quelque chose de plus”. Le commissaire Mendes et la prolifération des ambulances. Une prise de décision affective obligatoire.

  6. Les “îles” amoureuses. Un accident de la route et un couple adultère qui dialogue avec sa propre histoire. Les Témoins s'en vont à Diagonal, cité du vice, pour la convertir.

  7. Incendie de l'Elarén et de nouvelles morts. Dans la chapelle ardente, les souvenirs érotiques se déversent.

  8. Abondance des cortèges funèbres et aperçus d'extraterrestres. Diagonal comme paradis possible.

  9. Curieux dialogue avec une jeune serveuse dans une station-service 24h/7. Absence d'Elle dans le portable.

  10. Butor visite Sirio à l'hôpital du Village. Départ vers Diagonal et prise de décision. Et de vrais sangliers.

 

Retrouver toutes les informations relatives à ce roman ainsi que la traduction de passages choisis dans le dossier de présentation:

Vous ne savez pas comment lire un ebook sur votre tablette ou votre ordinateur? Aide

Note: Si l'un des fichier ne fonctionnent pas, merci de m'en avertir, je débute en édition epub et azw3

 Plus de Traductions

23 janvier 2013

Le coeur du métier

Petite nouvelle en 5 999 signes créée pour un concours autour de la figure du détective.

Le_coeur_du_métier

 

Plus de Créations

Envie de Poésies

23 janvier 2013

Jean des villes

Dernier né

Jean des villes

 

Le métro. Les entrailles de la terre pour les hurmbains. Les lumières, électriques, vaporeuses. Le bruissement des lumières. Une double rangée de rails servent de filet, les murs de chaque côté du court se renvoient les sons jusqu'à leurs dissolutions les uns dans les autres ils se confondent avec le bruit de l'air. Les pas sur le goudron, le balai, les gouttes... Brouhaha en apparence sans conséquence. Les usagers enfermés dans une bulle de silence, d'intimité. Lui aussi, comme les autres. Ni grand, ni petit. Ni brun, ni blond. Ni trop pâle, ni trop bronzé. Ni Louis le Fainéant, ni Alexandre le Grand, Jean le normal pourrait-on dire.

 

L'horloge mesure le temps, obstinée. Apparition régulière – Dieu merci – de la rame, va et vient de 5h00 à 22h00, d'Est en Ouest, du Nord au Sud. Des serpents métalliques lancés sur les rails indifférents de la normalité matinale. Le souffle artificiel des portes mécaniques qui s'ouvrent, qui se ferment, sur les usagers. Des essaims de... vomis et ingurgités. Trois mètres cinquante deux théoriques avant qu'il ne soit happé à son tour. Jean s'avance, machinalement. Le pied sur le pas de la porte, l'alarme rugit la fermeture des portes. Mais l'homme saute sur le quai qu'il vient de quitter. Un morceau de chemise, retenu par l’engin, s'en va seul vers le poste de travail quotidien. Jean, encore tout étourdi par son instinct regarde son bonheur partir à vive allure. Il s’assoit sur un banc soigneusement découpé en trois parties égales par les ingénieurs de la sécurité, de la propreté. Il regarde passer la rame n°5 qui l'attend, un temps, régulièrement, et qui s'enfuie, frustrée, avec les minutes de retard négligemment jetées par l'homme préoccupé. Le temps légitime s'est écoulé, l'homme se met à penser. Il faudra voir un médecin pour se justifier et ne pas être licencié: corps HS, en maintenance.

 

 

Texte intégral en format pdf: Jean_des_villes

 

Plus de Créations

Envie de Poésies

23 janvier 2013

Tout ce qui ne vous arrivera (peut-être) pas en voyage

UN CAMION NOMMÉ DÉSIR

 

Depuis trois heures ils attendaient qu’une âme bienveillante veuille bien les prendre. Ni les voitures flambants neuves aux vitres teintées ni les vieilles camionnettes vides ni les camions venus de toute l’Amérique du Sud n’avaient suffisamment confiance en, ou pitié de, Fabiola et Paul pour s’arrêter devant leurs pouces fatigués.

Les trois hommes maigres et édentés à côtés de la station-service avaient vu leur arrivée en compagnie d’Audrey et de David ainsi que le départ de ces derniers dans un camion trop petit pour les quatre. Les trois autochtones se réjouissaient de voir la nuit tomber sur ces deux égarés. Les jeunes mariés allaient sûrement devoir planter leur tente dans le désert qui entourait la station-service ; ce n’est pas le vieux téléphone hors service qui allait leur permettre d’appeler un taxi.

Le soleil tombé, les voyageurs se sentaient pris au piège. Ils regrettaient maintenant de s’être fait déposer au milieu de nulle part mais la chance qu’ils avaient eu auparavant leur avait fait oublier les aléas de l’autostop. Les trois hommes aux regards de charognard n’étaient plus que des silhouettes fantomatiques et leur longue immobilité donnait des sueurs froides. Les douces heures passées à rire et à fumer de la fin de l’après-midi semblaient bien loin maintenant. Ils s’embrassèrent de toutes leurs forces pour lutter contre le désespoir qui les prenait ; ils eurent l’impression qu’un éclat de rire leur était parvenu depuis la station.

 

Texte intégral en format pdf: Un_camion_nomm__desir

 

A L’OMBRE DES VERTS CANYONS

 

Après avoir traversé tout au long d’un chemin d’argile rouge et humide les champs de tabacs, de riz et de maïs durant une bonne heure, un couple de touristes descendit du bus qui bringuebalait maintenant en direction des montagnes tropicales.

Le vieil homme qui les avait précédé s’arrêta au milieu du pont de ciment gris pour converser avec un de ses amis pêcheur. Celui-ci sortait de l’eau claire et vive un poisson ruisselant lorsque les jeunes campeurs passèrent au niveau des gauchos locaux. Il les salua, leur souhaita la bienvenue et, tenant sa proie par la queue, éclata la tête de l’écailleux sur le pont, lui évitant ainsi une suffocation inutile et cruelle. L’oeil rond, immobile, regarda sans les voir Fabiola et Paul se diriger vers Praia Grande avant de s’éteindre pour l’éternité.

 

Texte intégral en format pdf: A_l_ombre_des_verts_canyons

 

 

Plus de Créations

Envie de Poésies

Publicité
Publicité
23 janvier 2013

L'homme qui fuit

PROLOGUE

 

 La porte de la maison 71 n’a pas le temps de se refermer. Contact. Acte 0. Le sourire du jeune homme s’éteint devant l’attitude de la jeune femme.

La vaisselle fuse au rythme des paroles, vite, trop vite:

Une cuillère à café; Enculé!

Une cuillère à soupe; Choucroute!

Une cuillère en bois; Face de rat!

 Suit une série de frizzbee:

Des soucoupes; Gros plein d’ soupe!

Des assiettes plates; Patates!

Des assiettes à dessert, Pervers!

Des assiettes creuses, Morveuses!

 Texte intégral en format pdf: L_home_qui_fuit

Plus de Créations

Envie de Poésies

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité
Newsletter
Créations originales et Traductions de Paul Bétous
Archives
Publicité