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Créations originales et Traductions de Paul Bétous

13 juillet 2014

Pandemia. Un webcomic animado de Bastián Brauning (Chile) / Pandémie. Un webcomic animé de Bastián Brauning (Chili)

Imagen Pandomia

ES

Una propuesta pos-apocalíptica que utiliza varios recursos - dibujos, animaciones, textos y músicas - dados a los creadores de historietas en la era

digital http://www.pandemia.cl/

Presentación por parte del autor:

"Pandemia es uno de los primeros webcómics de ciencia ficción con animación y música que se realizan en el mundo.
Basado en el universo distópico  de, " PANDEMIA" este cómic narra las aventuras y desventuras de un Máscara (525), un personaje dentro de un estrato social donde les está prohibida la comunicación, la lectura, la información, el pensar, descansar, disfrutar, en otras palabras, ser persona.

Escrito y dibujado por Bastián Brauning, musicalizado por VISCERAL y distribuido por Acéfalo este cómic debe ser leído antes de que el mundo sea aniquilado."


FR

Une proposition post-apocalyptique utilisant diverses possibilités – dessins, animation, textes et musiques – offertes aux créateurs de bandes-dessinées par l'ère digitale http://www.pandemia.cl/

Présentation par l'auteur:

"Pandémie est l'un des premiers webcomics de science-fiction au monde à intégrer de l'animation et de la musique.

Se déroulant dans l'univers dystopique de " PANDEMIA" cette bande-dessinée raconte les aventures et mésaventures d'un Masque (525), un personnage appartenant à une strate sociale où il est interdit de communiquer, de lire, de s'informer, de penser, de se reposer, de profiter de la vie, en d'autres termes, d'être une personne.

Écrite et dessinée par Bastián Brauning, mise en musique par VISCERAL et distribuée par Acéfalo, cette bande-dessinée doit être lue avant que le monde ne soit anéanti."

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12 juillet 2014

Aullando a la Luna de Nicolas Peruzo y Liber Gonzalez

2 juillet 2014

Aquí y ahora. Cortometraje / Court-métrage

Un cortometraje del costarricense Oscar Herrera grabado en Montevideo donde trabajé de actor y de autor, todo improvisado.

Aqui y ahora

Un court-métrage du costaricain Oscar Herrera, réalisé à Montevideo, dans lequel je suis acteur et auteur, tout en improvisation.

http://youtu.be/Bv2ao6mq2WE

 

21 juin 2014

Une bonne nouvelle

2 juin 2014

Visibilité / Visibilidad

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10 janvier 2014

Présentation de La mesa que seduce y abraza - La table qui séduit et enlace

 

La mesa que seduceAutobiographie culinaire de Ximena Mondragón Randall, épouse de l'ex-ambassadeur du Mexique en Uruguay. Femme comme toutes les femmes, vivant sa vie de travailleuse, mère et maitresse de maison, elle profite de son nouveau statut de "femme de l'ambassadeur" pour se concentrer sur une part essentielle de sa vie, la gastronomie de son pays. Elle se forme comme Chef à Montevideo (Uruguay) et renouvelle le protocole dans la résidence diplomatique pour la rendre,à la fois, plus chaleureuse et plus ancrée dans la culture mexicaine. Elle écrit alors ce livre, La table qui séduit et enlace - recettes d'une ambassade mexicaine, pour prolonger cette expérience de partage.

 

PREMIÈRE PARTIE

A la table ou au lit, on n'appelle qu'une fois.

Proverbe populaire mexicain

 

LA CUISINE DANS MA VIE

 

La cuisine a toujours joué un rôle essentiel dans les moments décisifs de ma vie. Quand je suis retournée au Mexique, après avoir vécu la majeure partie de mon enfance et la totalité de mon adolescence à Cuba, la gastronomie et l'art mexicains me sauvèrent d'une violente crise d'adaptation. Ils me permirent de tenir debout, pour m'intégrer et m'approprier le pays où je suis née et qui m'avait été étranger jusqu'alors.

Des années plus tard, quand j'ai déménagé pour Montevideo, la cuisine me montra une fois encore le chemin à suivre pour donner un sens à ma vie, dans un environnement qui m'était alors inconnu et semé de défis à surmonter.

Je voudrais partager cette histoire.

Il y a bien longtemps, quand mes enfants sont nés, j'ai dû assumer la responsabilité du logis, avec tout ce que cela implique. C'est avec naturel, quoique fascinée, que j'ai fait de la cuisine mon espace créatif, un lieu de rencontre avec mon être intime ; au fur et à mesure, je lui donnais autant d'importance qu'au reste de la maison et je la garnissais, non seulement d'arômes, mais aussi d'objets décoratifs, de fleurs, de corbeilles pleines de fruits et de légumes et, bien sûr, de couleurs vives.

Durant ces années à Mexico, c'est dans la cuisine que se déroulaient les conversations cruciales avec le père de mes enfants et avec chacun d'eux. Avec mes enfants, j'avais l'habitude de parler de leur éducation, de leur développement, de leurs amis. Je me souviens particulièrement d'une discussion qui me marqua profondément, avec Mariana, alors adolescente, et de la façon dont elle se termina : par une embrassade mère-fille qui reste encore vive dans ma mémoire. Notre cuisine était la scène de tous les événements importants pour famille et c'est là que, des années plus tard, tandis que je jetais les pâtes dans la casserole, je reçu l'appel de Cassio Luiselli, mon compagnon actuel, qui me proposait de venir vivre avec lui à Montevideo.

Nombreux sont les souvenirs et les sensations qui me viennent aujourd'hui, tandis que j'écris, à propos de ma relation avec la cuisine et l'art de cuisiner. La saveur du chocolat chaud et des churros, ou des œufs brouillés à la saucisse de mon enfance à Mexico – qui me manquèrent tellement à Cuba. Et ces fois où, en primaire, durant les cours d'histoire, mon esprit divaguait tandis que la maîtresse nous parlait des coutumes des indiens Hatuey et Siboney, et que je me demandais s'ils mangeraient le manioc sans le savoureux mojo1 à l'ail. Je soupirais pour la pâte de fruit à la goyave accompagnée de fromage frais pendant que la maîtresse poursuivait son histoire sur ces lointains peuples indigènes.

Me revenait, de manière récurrente, l'arôme du délicieux soufflé2 de citrouille que préparait ma mère à Cuba, lorsque, malgré la crise, elle parvenait à en trouver au marché.

Des années plus tard, mon frère Goyo et sa famille vinrent nous voir à Mexico. J'avais promis de leurs préparer plusieurs délicieux petits-plats de notre terroir. La gastronomie mexicaine est bien particulière, par sa variété, ses saveurs, par le piment qui devient addictif, par la couleur qui invite à déguster quelques délicieux tacos... Je crois qu'en cette occasion j'avais parlé trop vite, en exagérant les délices que j'allais leurs préparer. Le moment venu – je travaillais alors comme promotrice culturelle dans le bureau du Conseil National pour la Culture et les Arts, en plus de m'occuper de la maison, et la visite familiale augmentait considérablement le nombre de convives – j'avais trouvé plus facile de passer au supermarché et d'acheter quelques tacos congelés. De ces tacos « parfaits » que la quantité de conservateurs et autres substances ajoutées maintiennent bien roulés, bien droits et toujours délicieux.

Le surnom que leur donna sans détour ma belle-sœur Laura, faisant allusion à la catastrophe nucléaire, resta ancré dans la famille et c'est alors que furent baptisés les fameux « tacos Tchernobyl de Ximena ». Il m'aura fallu des années pour me défaire de cette mauvaise réputation, avant que je puisse offrir à ma belle sœur de « vrais » plats de la cuisine mexicaine, bons et fait-maisons. Je crois avoir maintenant réussi à m'en débarrasser.

Je vois la cuisine comme un lieu de rencontre, la communion parfaite avec les cultures de notre pays, bien sûr, mais aussi avec celles, nombreuses et variées, du monde entier. Pour moi, cuisiner est un tout ; un art et un facteur de cohésion pour la famille et les amis. La cuisine est une responsabilité, une thérapie, une manière de faire plaisir, d'émerveiller et d'honorer. Avec elle, nous alimentons nos sentiments les plus forts, les plus intimes ; avec un gâteau au chocolat ou le plat préféré, nous acceptons et cajolons notre âme. La cuisine représente tout cela dans ma vie.

1Sauce de piment traditionnelle (ndt)

2En français dans le texte (ndt)

Dossier complet_La_table_qui_séduit_et_enlace

Plus de Traductions

23 janvier 2013

Le coeur du métier

Petite nouvelle en 5 999 signes créée pour un concours autour de la figure du détective.

Le_coeur_du_métier

 

Plus de Créations

Envie de Poésies

23 janvier 2013

Amerique Latine entre les siècles

America Latina entre siglos

Voici la traduction du premier chapitre de la première partie du livre Amerique Latine entre les siècles - inédit en français - écrit par le politologue et diplomate cubain Roberto Regalado. Il me semble qu'il est urgent de publier cette première partie en France si l'on veut élargir nos interprétations des crises actuelles et, avec un peu de chance, trouver les solutions que ces interprétations appellent.

 

PREMIERE PARTIE

 Réforme ou révolution?

Vieille polémique – nouvelles conditions

Le cycle de vie du capitalisme

 Concentration de la propriété, de la production, de la population et du pouvoir politique

 La polémique sur l'objectif stratégique de la gauche, à savoir soit la réforme progressiste du capitalisme soit la révolution socialiste, est déterminée, inévitablement, par l'évaluation que les partisans de l'une ou l'autre de ces positions se font du système social en place. Suivant la thèse qui prévaut aujourd'hui d'une société capitaliste éternelle, la dénommée Révolution techno-scientifique constitue une espèce de fontaine de jouvence, qui permettra au capitalisme de conjurer, ou de différer ad infinitum, l'éclatement de ses contradictions antagoniques.

Tout naît, se développe, vieillit et meurt. Cette loi de la nature régit également le cours de l'Histoire. Le cycle de la naissance à la mort se réalise pour toute infrastructure socio-économique: il s'est produit pour la communauté primitive, l'esclavagisme et le féodalisme1, et il se reproduira, de manière inexorable, pour le capitalisme et pour toute autre forme d'économie et de société qui finira par lui succéder, aussi bien dans un futur prévisible que dans un avenir encore inimaginable. Bien sûr, il est impossible de prévoir précisément quand et comment le capitalisme mourra, mais il est évident qu'il se trouve à une étape de sénilité avancée, et si sa mort n'intervient pas comme résultat d'une transformation sociale révolutionnaire, son cycle de vie se conclura par l’extinction de l'humanité.

Chapitre complet: Amerique_Latine_entre_les siècles

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23 janvier 2013

Jean des villes

Dernier né

Jean des villes

 

Le métro. Les entrailles de la terre pour les hurmbains. Les lumières, électriques, vaporeuses. Le bruissement des lumières. Une double rangée de rails servent de filet, les murs de chaque côté du court se renvoient les sons jusqu'à leurs dissolutions les uns dans les autres ils se confondent avec le bruit de l'air. Les pas sur le goudron, le balai, les gouttes... Brouhaha en apparence sans conséquence. Les usagers enfermés dans une bulle de silence, d'intimité. Lui aussi, comme les autres. Ni grand, ni petit. Ni brun, ni blond. Ni trop pâle, ni trop bronzé. Ni Louis le Fainéant, ni Alexandre le Grand, Jean le normal pourrait-on dire.

 

L'horloge mesure le temps, obstinée. Apparition régulière – Dieu merci – de la rame, va et vient de 5h00 à 22h00, d'Est en Ouest, du Nord au Sud. Des serpents métalliques lancés sur les rails indifférents de la normalité matinale. Le souffle artificiel des portes mécaniques qui s'ouvrent, qui se ferment, sur les usagers. Des essaims de... vomis et ingurgités. Trois mètres cinquante deux théoriques avant qu'il ne soit happé à son tour. Jean s'avance, machinalement. Le pied sur le pas de la porte, l'alarme rugit la fermeture des portes. Mais l'homme saute sur le quai qu'il vient de quitter. Un morceau de chemise, retenu par l’engin, s'en va seul vers le poste de travail quotidien. Jean, encore tout étourdi par son instinct regarde son bonheur partir à vive allure. Il s’assoit sur un banc soigneusement découpé en trois parties égales par les ingénieurs de la sécurité, de la propreté. Il regarde passer la rame n°5 qui l'attend, un temps, régulièrement, et qui s'enfuie, frustrée, avec les minutes de retard négligemment jetées par l'homme préoccupé. Le temps légitime s'est écoulé, l'homme se met à penser. Il faudra voir un médecin pour se justifier et ne pas être licencié: corps HS, en maintenance.

 

 

Texte intégral en format pdf: Jean_des_villes

 

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Envie de Poésies

23 janvier 2013

Les amputés

 

losmochadosVoici ma première traduction, c'est une pièce de théâtre pour enfant écrite par le mexicain Saul Enriquez. Il s'agit de l'histoire d'une main gauche qui voudrait être mieux considérée et qui se sépare de son corps pour le pire. L'auteur défend l'idée selon laquelle l'enfant doit accepter sa place dans la famille, quelle qu'elle soit, j'ajouterai quant à moi que ce serait plutôt le rôle de la famille, ou de la société, de faire en sorte que personne ne soit moins bien considéré que l'autre.

 

Les_amputes

 

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