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Créations originales et Traductions de Paul Bétous

14 juillet 2015

Un chant pour mon frère. "Les jours de deuil germeront" - Un canto a mi hermano. "Germinaran los días de luto"

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3 avril 2015

Petite histoire d'un manuscrit immigré. Une histoire où vous pouvez être le héros

old_book

Né dans une petite maison d'édition indépendante, apprécié par une communauté locale restreinte mais pas pour autant négligeable – il avait même reçu le prix d'honneur au Salon du Livre de Santiago -, El libro cualquiera voulait parler au monde.

    Les parents de ce bambin avaient pris leurs temps pour l'engendrer,

        cherchant à peaufiner chaque cellule de son corps avant de le mettre au monde.

        ils avaient mis en branle chaque cellule de leurs corps pour le mettre au monde.

Fier de leur progéniture, ils firent connaître leur joyau à tous leurs entourages : la famille, bien sûr, les amis, évidemment, les collègues, pas tous, mais encore, les followers du moindre réseau social auxquels ils participaient et autres surfeurs du numérique. Ces créateurs tenaces voulaient parler au monde.

 

     El libro cualquiera était plein d'envie – certains parlèrent d'ambition… Il allait partir, mais il ne savait pas comment, sous quelle forme, dans quelle langue, avec qui. Il passa les frontières et s'installa sous des piles de confrères – certains parlaient de concurrents – sur les grands bureaux éditoriaux des pays homolingues. Ceux-ci étaient encombrés par d'innombrables neveux des prestigieux titres nationaux, envoyés là par leurs parents, eux-mêmes maîtres sur leurs terres.

    Mais il ne se découragea pas. Le pays ne lui était pas familier et, après tout, la vie de best-sellers ne pouvait guère se décider, tout au plus se désirer, et mieux valait l'écarter lorsque l'on était né dans une petite maison indépendante. Le don d'ubiquité dont il était naturellement doté, permis à notre ami de se présenter également

        aux grands circuits de distributions, et de diffusion, qui le remarquèrent à peine.

        aux oncles et cousins d'Amérique qui étaient, pour leurs enfants déjà, à la peine.

Malgré une langue partagée, les pays qui l'entouraient ne purent satisfaire au besoin qu'avait El libro cualquiera de s'ouvrir aux autres, à tous ceux qui, par goût ou par chance, voudraient bien lui faire une place au fond de leurs yeux. Loin de s'exiler dans les tréfonds de la dépression – certains y verraient de la dépréciation – le roman qui se voulait universel souhaitait changer de peau, sans y perdre son âme. Il aurait aimé étendre ses pages et s'envoler vers la Francophonie.

 

    Le trajet le plus court, mais aussi le plus rare quand la maison qui vous a vu naître n'a pas de famille à l'étranger, se faisait immobile.

    Trônant sur l'illustre présentoir d'une librairie fameuse,

    Trônant sur l'étagère pas trop sombre d'une librairie fréquentée,

    Partageant les rayons d'un distributeur local connu des professionnels étrangers,

    Partageant l'étal d'un vendeur ambulant sur le marché où se baladent les touristes,

        El libro cualquiera pouvait espérer taper dans l’œil d'un éditeur de passage, ou d'un scout littéraire au travail, qui saurait l'apprécier et serait en mesure de le publier. Mais, pour la plupart des dix mille maisons d'édition françaises par exemple, la tâche était risquée et le prix à payer, élevé. Parmi la multitude de livres non francophones existants à ce jour, ils n'étaient qu'une poignée, moins de douze milles par an, à se voir commercialiser en France. Quelles chances avait-il, lui qui prosait en espagnol, d'appartenir aux quatre cent trente-neuf titres qui seraient traduits depuis cette langue, commune à tant de peuples?

 

    Par bonheur et par conviction, ses parents ne jouaient pas à la loterie et ils ne manquaient pas d'énergie pour faire voir du pays à leur petit génie.

    Ils mirent en branle toutes les cellules de leurs corps sociaux, et firent le point sur leurs moyens, financiers et humains, pour parvenir à leur faim de partage.

    Ils cassèrent leurs tirelires et conçurent de beaux habits à El libro cualquiera pour le rendre présentable aux personnes respectables.

    Ils firent appel aux institutions culturelles de leur pays d'origine et de leurs collectivités locales, au nom du rayonnement national.

    Ils listèrent les éditeurs de cet ailleurs tant convoité et discutèrent vivement de l'opportunité de s'adresser aux premiers ou aux derniers d'entre eux – nous parlons de renommée et non de qualité.

        Et El libro cualquiera s’élança dans le labyrinthe éditorial français.

 

    Malgré ses habits de lumière et les résumés inventés pour éclairer sa pensée et son style, il ne trouva sur ses chemins que des maisons qui « [le remerciaient] de l’intérêt qu'[il leur portait] mais [elles] ne [pouvaient] pas répondre favorablement à [sa] demande », parfois, et malgré les apparences, il ne « rentrait pas dans la ligne éditoriale » ; serait-il trop marginal ?

    Alors que d'autres auraient déjà mis leur envie dans leur poche avec un mouchoir détrempé de larmes par-dessus, l’œuvre latine ne se résignait pas et elle voulût s'exprimer en français, malgré tout et tous. « Si je leur parle dans leur langue, avec leurs mots, je parviendrais peut-être à me faire entendre d'eux », se disait-il. Mais il n'avait pas d'argent et le taux de change ne le favorisait pas, il ne pouvait raisonnablement pas se payer un traducteur à vingt euros le feuillet. « Prenez un crédit », chuchotaient les sirènes de la Finance aux oreilles de ses géniteurs. Et si, bien que bilingue, on continuait à ne lui donner aucun crédit dans le monde éditorial français. Que feraient-ils d'une dette, sinon une longue et douloureuse diète ?

 

    Moi qui passais par là sur ces entrefaites, je leur racontais l'histoire d'un manuscrit qui avait fait le choix de l'autoédition pour son émigration.

– Voyez-vous, dis-je, je suis moi-même traducteur et, avec une auteure amie, nous avons décidé d'utiliser les outils que nous offre le numérique pour faire voir du pays à l'un de ses petits. Ainsi…

 

La suite de l'histoire est entre vos mains, il ne tient qu'à vous de donner une happy end au récit que je suis en train de faire à El libro cualquiera et, ainsi, lui apporter l'énergie nécessaire pour continuer sur la voie de la francophonie ; laquelle commence ici.

 

 

 

28 février 2015

Autoédition bilingue à deux

Dans cette discussion sur linkedin je demandais des informations sur le « contrat de compte à demi » pour publier un ebook en commun avec une auteure chilienne. La remarque d'un des membres m'amena à éclaircir le dilemme auquel nous étions confrontés de la façon suivante :

Merci, j'avais vu cet article mais en réalité ce qui nous intéresse le plus dans ce contrat c'est qu'il est basé sur le concept de "Société en participation" ou "Société de fait": c'est cette "société" qui tiendrait lieu d'éditeur tandis qu'individuellement nous serions les auteurs du livre. Il s'agit en quelque sorte d'une autoédition bilingue à deux. Nous avons un problème avec le type de contrat qui conviendrait le mieux d'un point de vue juridique et social. Les auteurs qui s'éditent eux-même sont considérés, en France, comme des éditeurs, ce qui entraîne des obligations légales. Seulement nous sommes deux et il serait injuste que l'un d'entre nous soit considéré comme l'éditeur, et donc contraint par loi 1/ De verser des droits d'auteur sur le prix de vente au public (PVP) 2/ Être vu comme une profession libérale déclarant des bénéficescommerciaux ou non – et non comme un auteur déclarant des droits d'auteur. Il est par ailleurs bien plus simple de partager les bénéfices liés à l'exploitation de l’œuvre à 50/50, si nous n'avons pas à nous demander : dois-je calculer ce pourcentage en fonction du PVP ou du bénéfice avant impôts (CA-les coûts). Car si la pratique est simple, nous partageons les bénéfices, la théorie est compliquée : les droits d'auteur sont calculés sur le PVP, chacun pouvant alors dénoncer le contrat en cas de conflit (on ne sait jamais de quoi le futur peut-être fait, n'est-ce pas?) puisqu'il n'aurait pas perçu son revenu selon ce critère. J'insiste sur le fait qu'ici l'auteur et le traducteur cèdent, dans la pratique, une partie de leurs droits d'auteur à l'autre.

Je crois que notre dilemme – et quel dilemme ! Non ? - est maintenant posé suffisamment clairement pour permettre à ceux qui le peuvent de nous éclairer de leur expérience ou de nous faire parvenir leurs informations et leurs idées. Je crois également que la résolution de ce problème permettrait d'ouvrir la voie à de nombreuses collaborations entre auteurs et traducteurs.

8 février 2015

Le contrat d'édition à l'ère du numérique, nouvelles dispositions.

La Société des Gens de Lettres met à notre disposition un contrat-type "conforme aux nouvelles dispositions légales entrées en vigueur le 1er décembre 2014, issues de l’accord-cadre signé le 21 mars 2013 entre le SNE (Syndicat national de l’édition) et le CPE." (lien) Ces dispositions concernent en premier lieu l'édition numérique.

Et vous en trouverez une version commentée ici ainsi qu'une interprétation par Me Reynaud .

25 janvier 2015

Poème de Francisco Vaquero Sánchez, Directeur de la Maison-Musée Federico García Lorca Valderrubio, Grenade, Espagne

Lien vers la version pdf: V (a María Mata) 

Francisco Vaquero Sánchez,

Directeur de la Maison-Musée Federico García Lorca

Valderrubio, Grenade, Espagne

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23 janvier 2015

Poésie: "Nous ne le dirons jamais assez"

Les lions ont envahi les rues et les écrans

Colonisant la vie, la vue et les enfants.

Se croyant majestueux, auréolés de gloire,

Ils naviguent, orgueilleux, à travers les miroirs.

Leurs crinières argentées,

Imitation platine,

Les dents bien affilées

Et un sourire de frime,

Ils s'élancent joyeusement

Aux cous de leurs parents

Pour les mordre sans gène,

Au chaud des halogènes.



Nous voilà ébahis par leur courage,

Par leur indépendance, liberté sans nuage,

Reconnaissant en eux un modèle de vertu,

Priant ces nouveaux dieux, d'une voix toute émue,

D'indiquer le chemin,

De nous prendre la main

Et de nous accepter

Dans leurs glorieuses cités.



Pourtant, de temps en temps,

Un aigle né.

Fier de son vol, de ses allants

Et de sa destinée.

Il choisit ses instants.

Point de fatalité

Aux discours lénifiants, clamant la Vérité,

Des penseurs – soit-disant – par les lions adoubés,

Nourris par leurs penchants, fausse Rationalité.



L'aigle, méprisant, regarde la cour des lions,

Observe leurs journées mais pas seulement:

Il scrute aussi la nuit floutée par les néons,

Les hyènes, les rats et tous les prétendants.

Il s’intéresse aux lionnes

Qu'il appelle "cochonnes"

A cause de leurs idées:

Soumises par avarice,

Jalouses, conservatrices –

Il approuve, au contraire, les sexualités libérées.



De retour dans son aire,

Il analyse, compare et prend des airs.

Puis fait remarquer ce détail:

Pour que la vie des lions ne déraille,

Ils ont besoin de nous et de notre ferraille.

Malgré leurs regards, et même s'ils nous raillent,

Leurs forces viennent de nous, nous autres pauvre bétail

Qui luttons entre nous –

Pauvres fous ! –

Qui justifions les loups –

Pauvres cons !

Qui jouons des coudes,

Quand il faut les serrer,

Qui frappons des poings,

Quand il faut les lever,

Pour plus d’Égalité et de Fraternité,

Éléments essentiels à notre Liberté.

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9 décembre 2014

Poèmes de Myriam Bianchi

Sommaire

  

Te Modeler

 

La Noblesse du Bambou

 

“Bramasole”

 

Arrogance

 

Paysage Surréaliste

 

Traductions_Paul_Bétous_Poèmes_Myriam_Bianchi

Et si vous désirez plus de poésie, voici les miennes: Poèmes inédits écrits à l'occasion de la rencontre interdisciplinaire « El Universo Campesino de García Lorca »

 

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10 novembre 2014

Poèmes inédits écrits à l'occasion de la rencontre interdisciplinaire « El Universo Campesino de García Lorca »

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Vous retrouverez ces poèmes ainsi que les conférences, en français, réalisées lors de ces rencontres sur la page dédiée (cf lien ci-contre ou ici)

Je vous invite à découvrir ces deux poèmes, Pequeño homenaje a Federico García Lorca et Un refrain aigre-doux, signant mon retour – sans lendemain ? – à la poésie dans le cadre de la rencontre interdisciplinaire « El Universo Campesino de García Lorca » réalisée du 3 au 6 novembre 2014 à Montevidéo et Maldonado, à l'occasion du 80ème anniversaire de la visite du poète espagnol en Uruguay.

 

 

 

 

Les invito a descubrir estos dos poemas, Pequeño homenaje a Federico García Lorca y Un refrán agridulce, volviéndome así a la poesía, realizados para el encuentro multidisciplinario « El Universo Campesino de García Lorca » realizado entre el 3 y el 6 de noviembre del 2014 en Montevideo y Maldonado, para festejar el 80mo aniversario de la visita del poeta español en Uruguay.

 

 

 

 

 

Pequeño homenaje a Federico García Lorca

Federico García la Loca...

 Nos contaría el fascista,

 Sonriendo,

 Amargado,

 Destrozó al poeta,

 Encarnación de Andalucía.

 

No pueden averiguar

 Lo importante cantar,

 Cuando por sola música,

 Escuchan la metralleta.

 

Repubíblica en la mano,

 Todo van prohibiendo:

 No pensar!

 No tocar!

 Que más les importó?

 El alma bien domesticado.

 

Pero nos viene el teatro,

 Y se grita un cante jondo!

 Ya no existe rendición

 Frente a la dominación.

 

Pidiendo más autoridad

 No hay más felicidad

 Sí veneno,

 Desencanto.

 Con generosidad

 Llegara la Libertad.

 

 Por eso compañeros,

 Inspirando en Eros,

 No dejamos al olvido

 El arte de Federico.

 

 

Un refrain aigre-doux

(La lecture se fait de haut en bas en commençant par la colonne de gauche, exceptés les vers de la colonne du milieu qui prennent place comme 3ème et 6ème vers pour chaque colonne.)

 

La mer et les vagues à lames de fond,

 

L'amer et les vagues à l'âme défont,

Dansent tant que mes yeux

 

Dans ce temps que mes aïeux

 

Ne comprennent plus

 

Le jeu des poissons

 

Le Je : des poisons

Qui scintillent dans le chœur des mers

 

Qui s'instillent dans le cœur des mères

 

Je répète (?)

 

 



Traducción literal:

Un refrán agridulce

(La lectura se hace de arriba por abajo, empezando con la columna de la izquierda, excepto los versos de la columna del medio, los cuales son los versos 3 y 6 de cada columna.)

 

El mar y las olas, con mar de fondo,

 

El amargo y la melancolía deshacen,

Bailan tanto que mis ojos

 

En estos tiempos que mis antepasados

 

Ya no entienden

 

El juego de los peces

 

El Yo. Venenos

Que centellan en el coro de los mares

 

Que se instilan en el corazón de las madres

 

Repito (?)

 

 Format pdf: Garcia_Lorca

 

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1 novembre 2014

Présentation du roman jeunesse Imaginarius

Imaginarius

Résumé :

 

 Maxi, 13 ans, est un génie des jeux vidéo. Alors qu'il s'apprêtait à affronter, comme personne avant lui, l'ultime méchant du jeu Imaginarius, un miroir géant apparut devant lui pour le happer. En voulant lui venir en aide, Lara, 14 ans, qui passait là par hasard, se fit avaler, elle aussi, par le miroir. Tous deux se retrouvèrent sur la planète Karim, qui avait servit de modèle pour créer le monde d'Imaginarius. Ce jeu avait été inventé, par la résistance locale, dans l'espoir de trouver le héros qui les débarrasserait du Dr Malphis, surnommé Maléficus, un savant fou ayant trouvé le moyen d'absorber l'énergie vitale des humains pour se rendre invulnérable. Dix ans auparavant, il avait conclu un pacte avec les gouvernants locaux pour recevoir un quart des jeunes de dix-huit ans en échange de la « paix ». La résistance, menée par Kendra, l'ex-femme de Maléficus, ayant effectué des calculs pour ne transporter que le seul terrien parvenant à atteindre le dernier niveau du jeu, la présence de Lara fit atterrir nos héros au beau milieu de l'inhospitalière vallée d'Evilnor, bien loin de l'endroit prévu. Par chance pour eux, et pour la suite de l'aventure, Gobb, un nain bougon mais brave, les sauva de l'attaque d'un Buzzeur Royal, sorte d'abeille géante carnivore. Une décennie après avoir refusé de participer à la guerre contre Maléficus, où tous ses amis périrent malgré la trahison du nain Badul, Gobb se retrouva mêlé à cette lutte quand les sbires du Dr Malphis l'obligèrent à détruire sa maison pour protéger Maxi. Son aide se révélerait décisive pour la victoire finale.

 

Retrouvez le résumé complet, la traduction de dix chapitres du livre et plus encore dans le Dossier complet d'Imaginarius

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4 août 2014

Présentation du roman Irreversible de Mercedes Estramil (Uruguay)

irreversible-140x220Mercedes Estramil est née à Montevideo, Uruguay, en 1965. Elle fut collaboratrice du supplément culturel hebdomadaire « La Semana », publié par le journal El Día, et depuis 1993 du « País Cultural ». Son livre de poésie Ángel sólido (inédit) reçut le Prix Municipal de Montevideo en 1994. Sa nouvelle « Rojo » obtint en 1996 le Prix du Roman attribué par les Éditions Banda Oriental, qui l'éditeront, et la fondation Lolita Rubial.

Elle participe, en 2014, au Salon du Livre International de La Paz, Bolivie, pour représenter son pays, invité d'honneur de cette édition. La maison d'éditions Hum a publié ses romans Hispana Help, Irreversible et Rojo, qui ne sont pas traduits en Français.

Résumé chronologique sous forme de sous-titres des chapitres :

  1. Infidèle plein de culpabilité, Arturo Butor part en voyage d'affaires pour un village de province. Dans la voiture, il emporte d'étranges vidéos pour les vendre. Dans la tête, sa maîtresse. Il y a sur la route des sangliers fantomatiques et de vrais policiers.

  2. Installé à l'Hôtel Esmeralda, Butor se met à vendre les vidéos de Perhaps S.A. Catégories: “Fausse Joie”, “Soumission”, “Douleur” et “Raretés”. Il prend contact avec le malheureux Sirio, rend visite au vieux Simbad, et constate que les routes sont dangereuses.

  3. Accident conjugal à l'Esmeralda. La voiture tombe en panne et Butor se perd sur la route. Les souvenirs d'Elle se font plus présents.

  4. La nuit tombe sur l'Elarén, un bordel en extinction. Dans le portable, un message désespéré d'un client, Genovese. Butor retardé dans un commissariat, embourbé dans ses pensées, et déplacé d'hôtel: l'Enter, siège d'une convention de Témoins de Jéhovah.

  5. Butor viole la scène du crime de Genovese à la recherche d'une vidéo où est apparu “quelque chose de plus”. Le commissaire Mendes et la prolifération des ambulances. Une prise de décision affective obligatoire.

  6. Les “îles” amoureuses. Un accident de la route et un couple adultère qui dialogue avec sa propre histoire. Les Témoins s'en vont à Diagonal, cité du vice, pour la convertir.

  7. Incendie de l'Elarén et de nouvelles morts. Dans la chapelle ardente, les souvenirs érotiques se déversent.

  8. Abondance des cortèges funèbres et aperçus d'extraterrestres. Diagonal comme paradis possible.

  9. Curieux dialogue avec une jeune serveuse dans une station-service 24h/7. Absence d'Elle dans le portable.

  10. Butor visite Sirio à l'hôpital du Village. Départ vers Diagonal et prise de décision. Et de vrais sangliers.

 

Retrouver toutes les informations relatives à ce roman ainsi que la traduction de passages choisis dans le dossier de présentation:

Vous ne savez pas comment lire un ebook sur votre tablette ou votre ordinateur? Aide

Note: Si l'un des fichier ne fonctionnent pas, merci de m'en avertir, je débute en édition epub et azw3

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